2010年9月9日星期四

Retraites : "Les salariés veulent une société équitable"

Marcel Grignard : A l'heure qu'il est, je crois que ces amendements signifient que le gouvernement et la majorité comprennent où sont les enjeux et les injustices. Par contre, nike tn requin baskets le niveau de réponse est très en deçà de ce que peuvent attendre les salariés et les organisations syndicales.
Nabil Martin : Martine Billard, députée du Parti de gauche, dénonce les mensonges d'Eric Woerth concernant la prise en compte de la pénibilité dans la réforme des retraites. Qu'en pensez-vous ?
Marcel Grignard : Sur la pénibilité, il y a une tentative de réponse du gouvernement à travers la reconnaissance de l'invalidité et une évolution sensible hier, puisque le président de la République propose de passer le seuil de 20 % à 10 %. nike baskets Sur le fond, la méthode n'est pas la bonne parce qu'il y a une différence entre des invalidités reconnues et le fait que des salariés soient exposés à des contraintes qui vont porter atteinte à leur vie.
Par exemple, le travail de nuit a des incidences fortes sur la santé des gens, et ne conduit pas obligatoirement à des incapacités reconnues. Cependant, une partie des salariés qui ont des incapacités sont effectivement des salariés exposés à des contraintes qui affectent leur durée de vie.nike baskets Il nous semble que le débat commence à s'esquisser de bonne manière, mais que nous sommes très loin d'une solution systémique au problème de la pénibilité.
Sylvie : La gauche utilise-t-elle la réforme des retraites à des fins purements politiques ?
Marcel Grignard : D'abord, on ne peut pas considérer que sur les questions de la retraite la gauche soit très homogène, nike tn requin baskets si l'on regarde l'ensemble de la gauche. Je considère qu'il y a globalement eu un progrès dans la reconnaissance de la nature des problèmes liés aux régimes de retraite, même si, ici ou là, certains en restent à des postures plus proches de l'invective ou du "on peut raser gratis".

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